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* ÅÓáÇãí ÚÒøí * 07.07.2011 03:11

Le dieu Jésus était-il homo ?
 
ÇáÓáÇã Úáíßã æÑÍãÉ Çááå

L’Église, garante de l’ordre réactionnaire de l’espèce, n’a eu de cesse de persécuter et dénoncer l’homosexualité, comme débauche et plaisir sans alibi procréatif. Or que dit l’Évangile ? Que Jean était « l’apôtre bien aimé du Christ ». Or il aimait aussi les autres apôtres de son divin amour. Mais celui-là, davantage. Après la Cène, le Christ va dormir. Et dans Jean (13, 23/24/25), on lit que ce même apôtre bien-aimé « était couché sur le sein du Christ ». Sans aller jusqu’à en déduire trivialement qu’ils s’enfilaient, il n’est pas douteux qu’il s’agissait là d’une relation de type homosexuelle parfaitement honorable et assumée comme telle par les protagonistes .
Il n'est pas question de faire du réductionnisme ou du sensationnalisme : il s'agit plutôt de "remettre les pendules à l'heure" en ce qui concerne Jésus. Car au fond, on ne sait que peu de choses sur sa vie et beaucoup d'idées en parasitent notre représentation .
Aux repas pris en commun, Jean se tient aux côtés de Jésus. Celui-ci s'est attaché à Jean jusqu'à la Croix, demandant à Marie d'héberger son ami en attendant son retour. Jean est le premier disciple, avant Pierre, à parvenir en courant au tombeau vide (St-Jean, 20:4). Et, lors de la deuxième réapparition, Jésus intime Jean de le suivre (St-Jean, 21:20)
Jésus n'établit aucune discrimination vis-à-vis des homosexuels. Concernant le mariage, il prend soin de relativiser cet idéal en montrant qu'il existe des exceptions à la règle : les personnes dévouées à la cause du Christ, les personnes castrées - plus fréquentes à l'époque - et celles nées "eunuques" du ventre de la mère, c'est-à-dire sans désir pour l'autre sexe, donc homosexuelles (St-Matthieu, 19:10-16).
Les deux plus grands commandements de Jésus, qui résonnent comme des impératifs, font fi des différences sexuelles. Le premier, c'est : Écoute, Israël, le Seigneur notre Dieu est l'unique Seigneur; tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force. Le second est : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
De fait, Jésus parle peu du mariage. Conscient des différences individuelles, il n'oblige pas tout un chacun à se marier, mais insiste sur l'importance fondamentale de l'engagement amoureux. Jésus appelle à l'idéal d'une union exigeante et fidèle (pour la vie entière) entre l'homme et la femme, tout en faisant remarquer aux disciples que tout le monde n'est pas tenu de se marier.
Jésus se met toujours du côté des petits, des marginaux, des exclus, des incompris; il fréquente les prostituées, les pécheurs, les collecteurs d'impôts.
Il ne s'est pas marié et n'a pas eu d'enfant. Ses rapports avec les femmes ont été marqués par une forte sensibilité à leur égard et une grande ouverture d'esprit, dénuée de désir, de préjugés et d'hypocrisie.
Jésus n'ignore pas les différences : il les reconnaît et les prend en compte, car toutes permettent aux humains de révéler les œuvres de Dieu. Mais il ne fait aucune discrimination. Jésus s'engage dans un esprit d'amour en action : il refuse la contemplation passive comme la compassion inutile.
Jésus a toujours dérangé. Son caractère révolutionnaire ne supporte d'ailleurs aucune réappropriation communautaire, quelle que soit l'ampleur du mouvement. La famille de Jésus est universelle, car cette famille, ce sont tous ceux qui le suivent.
Si "gay' correspond aussi à un état d'esprit face à la vie, alors on peut dire de Jésus qu'il est la plus grande figure gay de notre histoire.
Mais nous pouvons aller encore plus loin, avec l'histoire des versets manquants...
L'Evangile secret de St-Marc fut retrouvé par le Prof. Morton Smith, un universitaire, en 1958, au monstère de Mar Saba, situé au Sud-Est de Jérusalem. L'Église n'a jamais voulu reconnaître officiellement de tels textes, dont l'authenticité fut pourtant scientifiquement établie. Ils provenaient alors de l'Eglise d'Alexandrie pré-orientale, qui prend ses racines dans les communautés syncrétiques gréco-juives. Le document, photographié lors de sa découverte, fut publié après traduction en 1973-74. Evidemment, la controverse fut inévitable. La haute administraton religieuse a tout fait pour étouffer l'affaire, principalement en faisant croire qu'il s'agissait simplement d'un tissu de vérités, d'inventions et de falsifications.
Or, la vérité doit éclater : on nous a bel et bien caché une partie des textes sacrés sur la vie même de Jésus. Ceci sous prétexte que ces derniers ne devaient être accessibles qu'aux moines ayant atteint un "haut degré de maturation spirituelle". Que cela signifie-t-il, sinon que l'Eglise courrait le risque de voir son idéologie se fissurer en osant livrer ces textes au public ? Qui sont les véritables falsificateurs de l'identité réelle de Jésus ?
L'Évangile secret de Marc est l'un des douze Évangiles dits "apocryphes", c'est-à-dire non officiels, connus actuellement ans le monde. C'est une deuxième version de l'Evangile canonique de St-Marc - le familier, celui que l'on connaît. Il apporte des compléments d'informations et a cela de particulier qu'il révèle l'atmosphère nettement homoérotique qui enveloppait alors "le groupe des Douze", guidé par cet étrange magicien qu'était Jésus.
Ainsi, Jésus a lui-même pratiqué le Baptême, qui se déroulait au crépuscule selon un rituel particulier qui prenait la forme d'une initiation. Marc mentionne l'existence d'une robe baptismale : les corps des célébrants étaient simplement vêtus d'un vêtement lin. Au cours du baptême de ses disciples, le "Fils de Dieu" entrait en communion autant spirituelle que charnelle avec eux, nus et émergés dans l'eau.
Les relations de Jésus sont typiquement homosexuelles. Dans un passage relaté par Marc (après 10:34), Jésus rencontre, à Béthanie, le frère d'une femme et décide de ressuciter le jeune déjà mis au tombeau. Il passe ensuite une semaine avec lui etle baptise. Le baptême est essentiel, puisqu'il permet d'accéder au Royaume des Cieux. Le passage fut repris par Clément d'Alexandrie, dans sa fameuse lettre à un certain Théodore (vers 200 - les fragments étaient connus dès 100) :
"And they come into Bethany. And a certain woman whose brother had died was there. And, coming, she prostrated herself before Jesus and says to him, "son of David, have mercy on me". But the disciples rebuked her. And Jesus, being angered , went off with her into the garden where the tomb was, and straightway, going in where the youth was, he stretched forth his hand and raised him, seizing his hand. But the youth, looking upon him, loved him and began to beseech him that he might be with him. And going out of the tomb they came into the house of the youth, for he was rich. And after six days Jesus told him what to do and in the evening the youth comes to him, wearing a linen cloth over his naked body. And he spent the night with him, because Jesus taught him the mystery of the Kingdom of God (or translated as "of God's domain"). And thence, arising, he returned to the other side of the Jordan."
La suite (Marc 10:46) originale fut une fois de plus caviardée par les moines copistes officiels. Et ce n'est pas fortuit. La lettre de Clément mentionne en effet :
"The sister of the young man whom Jesus loved was there, along with his mother and Salome, but Jesus refused to see them."
Il apparaît que l'Évangile secret de St-Marc, empreint du mysticisme des tout premiers temps du catholicisme, fut probablement écrit en premier.
Cette histoire présente un parallèle avec celle de la résurrection de Lazare (St-Jean, 11). De même, dans Marc 10, 17:22, Jésus propose à un jeune homme qu'il aime de le suivre - mais celui là est riche et n'a pas la force de renoncer à ses biens...
Le personnage Jésus reste bien mystérieux. Peut-être en aurait-il été autrement si les versets originaux nous étaient parvenus dans leur intégralité. En tous les cas, l'Église actuelle nous a menti et nous nous ment encore. Est-ce dû à tous ces homos frustrés et ces hétéros homophobes qui la font vivre ????

allons droit au but......

Les homosexuels ne sont pas condamnés par Jésus,
ni pour ce qu'ils sont, ni pour ce qu'ils font.

"Je suis venu,
non pas pour juger le monde,
mais pour le sauver."
Jean12:47
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"Personne ne t'a condamnée,
moi je ne te condamne pas non plus".
jean 8:1-12






ÌãíÚ ÇáÃæÞÇÊ ÍÓÈ ÇáÊæÞíÊ ÇáÏæáí +2. ÇáÓÇÚÉ ÇáÂä 17:24.

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