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-   -   Omar Ibn Al-Khattab, le deuxième calife de l'islam (https://www.kalemasawaa.com/vb/showthread.php?t=32187)

Muslim 03.01.2022 15:46

Omar Ibn Al-Khattab, le deuxième calife de l'islam
 
Son nom et sa généalogie

Il se nomme Abou Hafs 'Omar Ibn l-Khattab Ibni Nafil. Son arbre généalogique rejoint celui du noble Prophète à Ka'b Ibn Lou'ayy. Sa mère est Houthmah Bintou Hachim.

Sa naissance

Il est né, que Allâh l'agrée, treize années après l'année de l'éléphant.

Sa conversion (-10 H ; 27 ans)

Il embrassa l'Islam trois années après la révélation, il avait alors vingt-sept ans.

La bataille de Badr (2 H)

Anas dit : "Le Messager d'Allah consulta les gens à propos des captifs à Badr en disant : "Allâh le Puissant,le Majestueux vous a fait triompher sur eux..."
'Omar Ibn al-Khattab se leva et dit : "Ô Messager d'Allah, tranche leur le coup!"
Le Messager d'Allâh se détourna de lui. Puis il reprit la parole : "Ô gens, Allâh le Puissant,le Majestueux vous a fait triompher sur eux. Pourtant hier encore ils étaient vos frères.."
'Omar Ibn al-Khattab se leva et dit : "Ô Messager d'Allah, tranche leur le coup!"
Le Messager d'Allâh se détourna de lui encore et reprit les mêmes propos à l'adresse de ses compagnons.
Abou Bakr se leva alors et dit : "Ô Messager d'Allah, si tu penses devoir leur pardonner et accepter une rançon...."
Le vissage du Prophète fut débarrassé de l'expression de souci qui l'avait marqué, et il leur pardonna et accepta une rançon.
Puis Allah, le Puissant, le Majestueux révéla : {N'eût-été une prescription préalable d'Allah, un énorme châtiment vous aurait touché pour ce que vous avez pris (de la rançon)} (8/67)". (Ahmad n°13143)

Son souhait de tuer le compagnon qui à voulu prévenir de les mecquois de l'arrivée de l'armée musulmane (8 H ; 45 ans)

Ali raconte : "Le Prophète nous convoqua Al Miqdad, Az Zoubayr et moi et nous dit : "Allez à Radwat Khakh où vous rencontrerez une femme portant une lettre, prenez lui cette lettre !".
Nous partimes au galop et à l'endroit désigné, nous rencontrâmes une femme et nous lui demandâmes de nous remettre la lettre qu'elle portait. Elle nous répliqua qu'elle ne portait point de lettre. Nous la menaçames de la fouiller si elle ne nous montrait pas la lettre. Elle la sortit de ses cheveux, où elle la tenait cachée. Nous retournâmes à Médine et nous remîmes la lettre au Messager d'Allâh. Le Prophète lut la lettre qui contenait des informations sur les plans de l'expédition. Le Prophète fit venir Hateb et lui dit "Qu'as tu fait ?".
Hateb répondit : "Je n'ai fait cela non dans le but de te trahir ou de renier l'Islam mais uniquement pour que ma famille restée à la Mecque obtiennent une protection de la part des Qoraïchites".

Omar intervint et dit : "Laisse moi nous débarrasser de cet hypocrite!".
Le Prophète dit : "Cet homme est sincère, et il s'est battu à Badr. Qui sait, Allâh a peut être pardonné leurs erreurs à tous ceux qui se sont battus à Badr".

Muslim 03.01.2022 15:49

Son choc lors de la mort du Prophète avant de revenir à la raison (11 H ; 48 ans)

'Omar s'est trouvé à la Mosquée du Prophète, et a dit : "Il y a des hypocrites qui prétendent que le Messager d'Allâh est mort. Certainement le Messager d'Allâh n'est pas mort, mais il est allé à son Seigneur, comme Moise, fils d'Imran, est allé à son Seigneur (pour recevoir les commandements célestes). Par Allâh, Muhammad reviendra comme Moise est revenu, et il coupera les mains et jambes de ceux qui ont prétendu que le Messager d'Allâh est mort". (Ibn Hicham, 2/655)

'Orwa Ibn Zoubayr, qu'Allâh les agrée, rapporte : Puis (Abou Bakr) sortit rapidement à la mosquée. Il passa au-dessus des épaules des gens et arriva au minbar. En le voyant venir, 'Omar s'assit. Abou Bakr se leva à côté du minbar et appela les musulmans. Ils s'assirent et écoutèrent.
Abou Bakr prononça l'attestation de foi et fit une introduction très touchante. Puis il reprit : "Allâh puissant et glorieux a annoncé à son Prophète sa mort alors qu'il était vivant et parmi vous, de même qu'il vous a annoncé votre mort. La mort est une vérité et il ne restera aucun parmi vous sauf Allâh puissant et glorieux. Allâh élevé a dit : {Mouhammad n'est qu'un messager - des messagers avant lui sont passés. S'il mourait, donc, ou s'il était tué, retourneriez-vous sur vos pas ? Quiconque retourne sur ses pas ne nuira en rien à Allah; et Allâh récompensera bientôt les reconnaissants} (3/144).
-Ce verset est dans le Coran?! s'exclama 'Omar. Par Allah! Je ne savais pas avant ce jour que ce verset avait été révélé (j'étais inconscient de son sens)!

Ibn al-Musayyib rapporte que 'Omar a dit : "Par Allah, dès que j'ai entendu la parole d'Abu Bakr, je suis tombé à terre. Je me suis senti comme si mes jambes ne pouvaient plus me porter, ainsi je me suis effondré quand je l'ai entendu le dire. Seulement alors j'ai réalisé que muhammad était vraiment mort". (Al-Boukhâri n°641)

Discours de 'Omar et le serment collectif pour Abou Bakr (11 H ; 48 ans)

Anas raconte : j'ai entendu le deuxième discours de 'Omar le lendemain de la mort du Messager d'Allah, prière et paix sur lui. Abou Bakr était silencieux et ne disait pas un mot. 'Omar dit : "J'espérais que le Messager d'Allâh vive jusqu'à ce qu'il soit le dernier d'entre nous à mourir. Mais si Mouhammad est mort, Allâh a mis parmi nous une lumière pour être guidés. Allâh a guidé Mouhammad et Abou Bakr est le compagnon du Messager d'Allâh et le {Deuxième de deux} (9/40). Il est le musulman le plus digne d'être votre chef. Levez-vous donc et prêtez-lui serment (bayâa)".
Un groupe lui avait déjà prêté serment dans la cour des Banou Sa'ida, et le serment public eut lieu alors sur le minbar. J'ai entendu 'Omar dire à Abou Bakr à ce moment-là : "Monte sur le minbar". 'Omar ne cessa de le presser jusqu'à ce qu'il monta et les musulmans lui prêtèrent serment.

Anas rapporte : on prêta serment à Abou Bakr dans la cour, et le lendemain il s'assit sur le minbar. 'Omar se leva et parla avant lui. Il loua Allâh et le félicita comme il le mérite puis dit : "Musulmans! Hier, je vous ai dit une parole fausse : je ne l'ai pas prise du livre d'Allâh et le Messager d'Allâh ne me l'avait pas confiée, mais j'avais cru que le Messager d'Allâh partirait après nous tous. Allâh a laissé parmi vous son Livre par lequel il a guidé le Messager d'Allah; si vous y tenez Allâh vous guidera vers ce quoi il a guidé son Prophète. Allâh vous a aussi unis avec le meilleur d'entre vous : le compagnon du Messager d'Allâh et le {Deuxième de deux quand ils étaient dans la grotte} (9/40). Levez-vous et prêtez-lui serment".
Puis Abou Bakr prit la parole. Il loua Allâh et le félicita comme il le mérite puis dit : "Musulmans! On m'a placé en tant que votre chef et je ne suis point le meilleur parmi vous. Si j'agis bien aidez-moi, et si j'agis mal, redressez-moi. Dire la vérité est une responsabilité dont il faut s'acquitter, et mentir est une trahison. Le faible parmi vous est fort à mes yeux jusqu'à ce que je lui donne son droit par la volonté d'Allah. Le fort parmi vous est faible à mes yeux jusqu'à ce que je prenne ce qu'il doit par la volonté d'Allah. Tous gens qui laissent le jihèd pour la cause d'Allah, Allâh les châtiera par l'humiliation. Tous gens parmi lesquels se propage la turpitude, Allâh leur infligera une calamité qui les frappera tous. Obéissez-moi tant que j'obéis à Allâh et à son Messager. Si je désobéis à Allâh et à son Messager, vous ne devez plus m'obéir. Levez-vous pour la prière, qu'Allâh vous fasse miséricorde".

Discussion au sujet du califat dans la cour

Ibn 'Abbâs, qu'Allâh les agrée, rapporte : 'Omar raconta : voilà ce qui s'est passé quand le Messager d'Allâh mourut. On vint nous dire que les ançars s'étaient réunis dans la cour des Banou Sa'ida pour prêter serment à Saâd Ibn 'Oubèda, qu'Allâh l'agrée. Je me suis levé précipitamment ainsi qu'Abou Bakr et Abou 'Oubeyda Ibn Al-jarrah, qu'Allâh les agrée. Nous craignîmes qu'ils ne causent un tort à l'Islam et nous partîmes les rejoindre. Nous rencontrâmes deux hommes véridiques des ançars : 'Ouwaym Ibn Sa'ida et Maâan Ibn Âadiy, qu'Allâh les agrée. Ils demandèrent : "Où allez-vous?"
Nous répondîmes : "Rejoindre votre tribu, à cause de ce qu'ils préparent".
Ils proposèrent : "Retournez, car ils ne vous désobéiront pas et ne feront pas une chose que vous désapprouvez".
Mais nous insistâmes pour partir. Je me mis à arranger des paroles que je voulais dire jusqu'à ce que nous arrivâmes. Ils étaient autour de Saâd Ibn 'Oubèda qui était malade et couché sur un lit. Quand nous entrâmes, ils prirent la parole et dirent : "Ô mouhajirins! Un émir des nôtres et un des vôtres!"
Houbèb Ibn Almondhir dit : "C'est moi le stratège et le politicien hors pair! Par Allah! Si vous voulez, nous rallumerons la guerre!"
Abou Bakr dit : "Doucement".
Je voulus parler mais il dit : "Ecoute, 'Omar!"
Il loua Allâh et le félicita puis dit : "Ô ançars! Par Allah! Nous ne nions pas vos vertus, ni votre valeur dans l'Islam, ni nos devoirs envers vous. Mais vous savez bien que cette tribu, Qouraych, tient une place parmi les arabes qu'aucune autre tribu ne possède, et que les arabes ne se soumettront qu'à un homme d'entre eux. Nous serons donc les souverains et vous les ministres. Soyez pieux envers Allah! N'ébranlez pas l'Islam et ne soyez pas les premiers à causer du tort à l'Islam. Je vous propose un de ces deux hommes (moi et Abou 'Oubeyda), lequel choisirez-vous, vous pourrez lui faire confiance".
Par Allah! Il avait dit tout ce que je voulais dire, à part cette dernière parole. Par Allah! Je préfère être tué et être ressuscité, puis être tué encore et revivre, sans avoir commis de péché, plutôt que d'être le chef d'un groupe contenant Abou Bakr.
Puis je dis : "Ô ançars! Ô musulmans! La personne qui mérite le plus la place du Messager d'Allâh après lui est le {Deuxième de deux quand ils étaient dans la grotte} (9/40) : Abou Bakr qui a de loin dépassé tous les autres". Puis je pris sa main et un homme des ançars me précéda et tapa sur sa main avant moi. Puis les gens se suivirent et on laissa Saâd Ibn 'Oubèda.

Abou Bakr et 'Omar se rejettent le califat dans la cour

Ibn Sirine rapporte : ce jour-là, Abou Bakr et 'Omar, qu'Allâh les agrée, rejoignirent les ançars.
Abou Bakr dit : "Ô ançars! Nous ne nions pas vos vertus, et aucun croyant ne nie vos vertus. Par Allah! Tout bien que nous avons atteint, vous y avez participé. Mais les arabes n'accepteront qu'un homme de Qouraych et ne resteront pas sous l'autorité d'un autre. Les qouraychites sont les meilleurs orateurs, ils ont les origines les plus nobles et la terre la plus noble, ils sont aussi les plus généreux parmi les arabes. Prêtez donc serment à 'Omar!
- Non, répondirent-ils.
- Pourquoi donc? questionna 'Omar.
- Nous craignons d'être défavorisés.
- Tant que je vivrai, affirma-t-il, cela n'aura pas lieu. Prêtez donc serment à Abou Bakr.
- Tu es plus fort que moi, dit Abou Bakr à 'Omar.
- Tu es meilleur que moi, répliqua 'Omar.
- Tu es plus fort que moi, répéta Abou Bakr".
'Omar donna la même réponse. Abou Bakr répéta une troisième fois et 'Omar répondit : "Ma force est à ton service en plus de ta supériorité".
Ils prêtèrent alors serment à Abou Bakr, qu'Allâh l'agrée. Quand on prêta serment à Abou Bakr, certaines personnes allèrent voir Abou 'Oubayda Ibn Aljarrah. Il rétorqua : "Vous venez vers moi alors que le {Deuxième de deux} (9/40) est parmi vous!"

Abou Bakr dit à 'Omar : "C'est toi qui m'a fait porter cette responsabilité"

Ibn Rahawayh rapporte : quand il fut nommé calife, Abou Bakr s'assit tristement dans sa maison. 'Omar entra chez lui et Abou Bakr se mit à lui faire des reproches.
Il lui dit : "C'est toi qui m'a fait porter cette responsabilité" et il se plaint de devoir juger entre les gens.
'Omar lui dit : "Mais tu sais bien que le Messager d'Allâh a dit : si le gouverneur s'efforce et atteint la vérité, il a deux récompenses. Et s'il s'efforce et se trompe, il a une récompense". Abou Bakr fut alors un peu soulagé.

Muslim 03.01.2022 15:51

Son poste de calife après la mort d'Abou Bakr

Il prit le califat par désignation de Abou Bakr As-Siddiq, que Allâh les agrée tous deux. Il lui fut prêté serment de son vivant, puis il dirigea les affaires du califat avec loyauté, justice et excellentes gestion et stratégie.

La conquête de Damas (14 H.)

Lorsque l'affaire de Yarmouk fut réglée, les musulmans se dirigèrent vers Damas, ils l'assiégèrent durant soixante-dix nuits de ses quatre côtés. Une nuit, par surprise, Khalid Ibn l-Walid escalada le mur avec ceux qui étaient avec lui, tua les sentinelles gardant la porte et prit d'assaut la ville avec les soldats, puis il dit : "Allahou 'Akbar" et ils dirent : "Allahou 'Akbar". Les gens de la ville se réfugièrent auprès de leurs chefs qui appelèrent à faire un pacte de paix. Les musulmans entrèrent donc par les différents côtés de la cité grâce à ce pacte et se retrouvèrent avec Khalid Ibn l-Walid au centre de la ville. La partie de la ville pénétrée par Khalid fut elle aussi prise grâce à un pacte de paix. Cela eut lieu la quatorzième année de l'Hégire. Puis les soldats continuèrent leurs conquêtes, ils conquirent Tabariyah et Baysan grâce à un pacte de paix, sans effusion de sang, ainsi que Qayçariyyah, Ghazzah, Sibastiyyah. Ils conquirent aussi NAbouls, Ar-Ramlah, Loudd, 'Amwas, Bayt Habroun, Yafa et toute la région jusqu'à Gaza.

La conquête de Jérusalem

Ensuite Abou 'Oubayda marcha sur la Jordanie, réunit les armées et se dirigea vers Jérusalem. Il leur écrivit un puis les attendit. Mais ils refusèrent de se rendre. Il partit donc à leur rencontre, établit son camp à proximité d'eux et les assiégea. Lorsque le siège fut trop éprouvant pour eux, ils demandèrent la paix, ce qu'il accepta. Ils dirent : "Envoie un à ton gouverneur afin que ce soit lui qui nous donne le pacte de paix".

Abou 'Oubayda ayant écrit à l'Emir des croyants pour l'en informer, 'Omar réunit les grands compagnons et leur demanda leur opinion : devait-il s'y rendre ou non ? Ils lui suggérèrent tous d'y aller. C'est ainsi qu'il réunit une troupe et s'en alla après avoir nommé 'Ali Ibn Abi Talib, que Allâh l'agrée, à sa place au commandement de Médine l'Illuminée.

L'Emir des croyants entra à Jérusalem et c'est à ce moment là qu'eut lieu l'accord de paix entre les croyants et les chefs de la population de Jérusalem, moyennant le paiement de la jizyah - impôt - et d'autres conditions précises. Il fit mettre sur papier tous les points sur lesquels l'accord fut établi.

Lorsque l'Emir des croyants, 'Omar Ibn l-Khattab, que Allâh l'agrée, entra à Jérusalem avec l'extraordinaire armée des musulmans, il dégagea le Rocher et ordonna d'y construire une mosquée. Passant près du Mihrab de Dawoud, l'alcôve située à la porte de la ville dans la fortification, il y accomplit une prière, récita la Sourat Sad et se prosterna. Ensuite il changea l'orientation de la mosquée en direction de la Ka'bah. C'est à cette époque-là que furent conquises toutes les régions des pays du Cham.

Puis, il nomma 'Alqama Ibn Hakim à la tête de la moitié de la Palestine et fit de Ar-Ramlah sa capitale; d'autre part il nomma 'Alqamah Ibn Mahriz à la tête de l'autre moitié et l'installa à Jérusalem (Baytou l-Maqdis).

La désignation de 'Othmân comme successeur

'Omar avait désigné un collège de six illustres compagnons qui devraient choisir entre eux-mêmes celui qui lui succéderait et deviendrait le troisième calife.

Ce collège s'étant réuni, trois d'entre ses six membres expriment leur accord pour que quelqu'un parmi les autres soit calife : en fait ces trois membres remettent leur possibilité d'être nommé calife aux trois autres; restent donc Ibn Awf, 'Othmân et 'Alî. Ibn Awf se désiste lui aussi par rapport à la fonction de calife et propose à 'Othmân et à Alî de choisir le calife parmi eux. Ils acceptent. Il se met à consulter pendant trois jours les compagnons présents à Médine. La troisième nuit, il réveille al-Miswar ibn Makhrama, l'envoie appeler az-Zubayr et Sa'd, avec qui il s'entretient. Puis il envoie al-Miswar quérir 'Alî, avec qui il s'entretient longuement, puis 'Othmân avec qui il s'entretient longuement aussi (Al-Bukhârî n°7207).

Il dit notamment à chacun de ces deux personnages : "Fais serment par Allâh que si tu es nommé dirigeant tu seras juste et si l'autre est nommé tu obéiras". (Al-Boukhârî n°3700)

Sa mort

Il est mort dans le mois de Dhou Al Hijjah de l'an 23H, à 63 ans.

Sa description physique

Il était grand, blanc de peau avec beaucoup de rougeur, la barbe fournie mais légère au niveau des favoris, très fournie au niveau des moustaches, l'iris des yeux très rouge.

Muslim 03.01.2022 15:55

Ses mérites

Selon Abou Hourayra , le Messager d'Allâh a dit : "Il y avait dans les communautés qui vous ont précédés des hommes-inspirés d'Allâh. S'il y a un tel homme dans ma nation, c'est bien 'Omar". (Al Boukhâri n°3282 et Mouslim n°2389)

On rapporte au sujet de Abou Mousa Al-Ach'ari qu'il dit : "Or voilà que quelqu'un faisait bouger la porte. Je dis : "Qui va là?"
Il dit : "'Omar Ibn Al-Khattâb".
Je dis : "Attends un peu!" Je vins auprès du Messager d'Allâh , le saluai et lui dis : "'Omar demande l'autorisation d'entrer".
Il dit : "Fais-le entrer et annonce-lui le Paradis".
Je retournai à 'Omar et lui dis : "Tu peux entrer et le Messager d'Allâh t'annonce le Paradis".
Il entra donc et s'assit sur la margelle à gauche du Messager d'Allâh . Il plongea comme lui ses pieds dans le puits". (Al-Boukhâri, Mouslim)

Houdhayfa a rapporté que le Prophète a dit : "Prenez exemple sur ceux qui viendront après moi : Abou Bakr et 'Omar !". (Tirmidhi et Al-Hakim)

Il dit encore : "s'il devrait y avoir un Prophète après moi, ça aurait été Omar". (At-Tirmidhi et Ahmad)

Le Prophète a dit : "Allâh a placé la vérité sur la langue et dans le coeur de Omar". (Abou Dâwoûd, Tirmidhi, Ibn Mâja, Ahmad et Ibn Sa'd)

Le Messager d'Allâh a dit aussi à 'Omar : "Dès que le Diable te voit prendre une voie, il en prend aussitôt une autre".

Ibn 'Abbas raconte : "'Ouyayna Ibn Hisn vint une fois à Médine chez son neveu Al Hourr Ibn Qays qui était parmi les rares personnes que 'Omar rapprochait de lui. Les lecteurs du Coran formaient en effet l'entourage de 'Omar et étaient ses conseillers, qu'ils fussent en âge mûr ou des adolescents. 'Ouyayna dit à son neveu : "Mon neveu! Tu es introduit auprès de 'Omar; demande-lui de m'accorder un audience!".
'Omar la lui accorda; une fois entré chez 'Omar, il lui dit : "Gare à toi, ô Ibn Al Khattab! Par Allâh tu ne nous donnes pas en abondance et tu ne juges pas équitablement entre nous".
'Omar se fâcha tellement qu'il était sur le point de le frapper de sa colère.
Al Hourr lui dit alors : "Ô Prince des Croyants! Allâh Le Très-Haut à dit à Son Prophète : {Accepte ce qu'on t'offre de raisonnable, commande ce qui est convenable et éloigne-toi des ignorants.} (7/199) et cet homme fait partie des insensés".
Par Allah! 'Omar, au simple rappel de ce verset, ne le transgressa pas d'un pouce. Il respectait en effet srccupuleusement les prescriptions du Livre d'Allâh exalté". (Al-Boukhâri)

Al-Abbas Ibn Abd l-Mouttalib a dit : "J'ai été un voisin de 'Omar Ben Al-Khattab. Je n'ai jamais vu dans ma vie un homme meilleur que lui. Il veillait ses nuits en priant, ses jours en jeûnant et il vaquait aux besoins des gens. Quand il mourut, j'ai demandé à Allâh de me le faire voir en songe. En effet, une certaine nuit, je l'ai vu venant du marché de Médine, je l'ai salué et il m'a rendu le salut, puis je lui ai dit : "Comment vas-tu?"
"Bien", m'a-t-il répondu. En lui demandant sur ce qu'il a trouvé, dans l'autre monde, il m'a dit : "Je viens maintenant de rendre compte de toutes mes oeuvres. Si je n'avais pas trouvé un Seigneur Miséricordieux, j'aurais été parmi les perdants". (Abou Na'im)

Ibn 'Omar a dit : "Je n'ai jamais entendu 'Omar dire à propos d'une chose : "Je crois que c'est ainsi", sans qu'elle ne fût exactement ainsi".

http://islammedia.free.fr/Pages/calife-omar.html


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